La ménopause représente l’un des jalons les plus importants — et souvent sous-estimés — de la vie d’une femme. Ce n’est pas un phénomène universel, mais plutôt une transition qui peut prendre de nombreuses formes différentes. Chaque femme vit une expérience unique, avec des implications physiques, psychologiques, relationnelles et sociales.
C’est de ce constat qu’est né l’événement « Les différentes formes de la ménopause », qui s’est tenu à Bologne le 4 juillet 2025, avec pour objectif de promouvoir un dialogue ouvert et actualisé sur le sujet.
Le congrès, parrainé par la Fondation URGO sous le patronage de la SINut (Société italienne de Nutraceutique), a réuni des médecins de diverses spécialités pour un échange multidisciplinaire. Les discussions ont porté à la fois sur les aspects cliniques de la ménopause — tels que les implications métaboliques, urologiques, cardiovasculaires et hormonales — et sur la qualité de vie globale des femmes.
L’événement visait à fournir aux spécialistes des outils pratiques pour aborder cette étape de vie avec une meilleure connaissance, en promouvant une culture de la santé des femmes plus attentive, inclusive et respectueuse des différences individuelles.
La journée a débuté par une réflexion sur les nouvelles perspectives de traitement des troubles climatériques, présentée par le Professeur G. Scapagnini (vice-président de la SINut), qui a souligné l’importance d’une approche personnalisée et multidisciplinaire. Le Professeur A. Cicero (président de la SINut) a ensuite abordé les risques cardiométaboliques liés à la ménopause, en mettant en avant le rôle crucial de la prévention. Le Dr S. Alfieri (gynécologue) a attiré l’attention sur des symptômes cardiovasculaires souvent négligés, tandis que le Dr L. Sgro (gynécologue) a analysé les liens entre syndrome métabolique et risque oncologique.
La deuxième partie du congrès a exploré l’impact de la ménopause sur les voies urinaires. Le Dr E. Russo (uro-gynécologue) a ouvert la session avec une présentation sur la santé urologique féminine, suivi du Dr D. Marchiori (urologue), qui a exposé les changements du risque d’infections urinaires de la préménopause à la ménopause.
La matinée s’est conclue par une session dirigée par le Dr D. Tiso (nutritionniste), consacrée à la présentation et à la discussion de cas cliniques, offrant aux participants l’occasion d’échanger autour d’expériences concrètes et de stratégies thérapeutiques.
« Les différentes formes de la ménopause » s’est révélé être un événement nécessaire pour renforcer les connaissances des professionnels de santé et rappeler que la ménopause n’est pas une expérience uniforme pour toutes les femmes. C’est pourquoi il est essentiel d’adopter une approche intégrée et multidisciplinaire, impliquant divers professionnels de santé, afin d’offrir une évaluation globale et personnalisée. Ce type d’approche aide non seulement à gérer les symptômes, mais aussi à prévenir les complications à long terme, en plaçant la santé et la qualité de vie des femmes au centre des priorités.
